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Aujourd’hui, si la loi semble inexistante, le Code Pénal contient toutefois des articles pouvant être utilisés afin de poursuivre les auteurs de harcèlement de rue. Porter plainte pour injures ou propos sexistes restent possible, mais comment faire quand on ne connait pas le nom du harceleur ? Porter plainte contre X ou le trainer de force au commissariat ? Et après, qui prendrait au sérieux un simple «t’es bonne»Un policier ? 

 

 

L'union fait la force

 

 

Le problème du harcèlement de rue, c’est qu’il est fréquent et quotidien. On ne le considère pas comme condamnable  ou potentiellement dangereux. Jusqu’au jour où… Jusqu’au jour où les paroles deviennent des claques, les bisous lointains une pénétration forcée, et où le harcèlement, se transforme en viol. Pour éviter ces dérapages, mettons l’accent sur la sensibilisation, la prévention des citoyens et des institutions. L’éducation est une des clefs essentielles. Apprenons à vivre ensemble, à privilégier le respect et l’égalité.

 

 

Ne soyons pas les seuls à soulever un problème et unissons-nous pour faire bouger les choses. Des pays comme l’Inde ou le Brésil on choisit de créer des taxis roses pour les femmes uniquement. Doit-on arriver à une solution aussi extrême, à une telle fracture homme-femme peut-être un brin trop fragilisante pour la société ? La lutte contre le harcèlement de rue doit se faire par une alliance confraternel et en aucun cas en faisant le choix d’opposer les hommes aux femmes.

Dès le mois de juin 2015, le gouvernement prévoit de s’exprimer sur les propositions faites à ce sujet. Alors n’ayons pas peur de modifier les lois, peut être juste pour le symbole, dans l’espoir de bousculer les mentalités. 

      Des 

 solutions?  

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Lutter 

Faut-il pour autant légiférer ? Pas si sûr. Les avis divergent, pour certains la loi serait une solution mais pour d’autres c'est la prévention. Seule certitude, la société est responsable, responsable de lutter ou non.

Racines du  

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"Et après, qui prendrait au sérieux un simple «t’es bonne» ?" 

Tout récemment, à Lille, Stop harcèlement de rue a créé un label «bar anti-relou» pour encourager les établissements à dénoncer les comportements liés au harcèlement de rue. Mais également, douze villes en France se préparent à organiser des «marches exploratoires». Une initiative qui permet aux habitantes de signaler les endroits ou lieux de passages peu sécurisants pour elles. Et surtout de se réapproprier leur quartier.

     es relous du trottoir pourront-ils un jour être punis ? C’est la question que l’on peut se poser en constatant le désintérêt croissant face au harcèlement de rue. Afin de permettre aux femmes d’assumer librement leur statut de citoyenne, de nombreuses mesures restent à prendre. Il est primordial pour la gente féminine de pouvoir jouir de ses choix vestimentaires, d’agir à sa guise et d’aller là où bon lui semble sans aucune crainte. Il ne faut plus permettre qu’un clivage des genres s’installe dans nos cultures en accentuant le combat contre les inégalités hommes-femmes. Déconstruisons les stéréotypes dès la racine. 


 


 Les Reines de la rue


Autre mesure importante : apprendre aux filles à se défendre, et non à se replier en cas d’attaques. Pour ce faire, privilégions les sports de contacts dans les collèges et lycées, et permettons aux femmes de renforcer leur estime. Améliorer les rues en travaillant sur une urbanisation, réfléchie et pensée pour elles. Des collectifs citoyens émergent pour trouver des solutions concrètes, sur le terrain.



 

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Que fait le gouvernement ? Écoute Pascale Boistard, secrétaire d'État chargée des Droits des femmes.

"En Inde et au Brésil, il existe des

taxis roses uniquement pour les femmes."

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Racines du  

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